Un aperçu de l'histoire du maquillage artistique :
La peinture corporelle est l'une des premières formes d'expression artistique de l'humanité, avec des origines rituelles et religieuses. Des masques et diverses autres formes d'ornements corporels témoignent de ces traditions anciennes.
À travers les âges, des styles uniques de décorations corporelles ont été observés dans les cultures tribales. Nos ancêtres utilisaient des matériaux tels que la terre, le charbon et le sang dans des buts spécifiques : décourager les ennemis, éloigner les mauvais esprits, ou se camoufler lors de la chasse. Les premières traces de maquillage et de tatouages remontent à plus de 2000 ans avant Jésus-Christ, notamment chez les Égyptiens.
C'est au XIIIe et XIVe siècle que les croisés introduisent la notion de maquillage en Occident. Au XVIe siècle, la reine Elizabeth I d'Angleterre utilisait un maquillage qui, aujourd'hui, nous ferait penser à un clown : un fond de teint blanc épais, des joues d'un rouge intense, des lèvres pourpres, et des yeux cernés de noir. À l'époque, ce look symbolisait la grandeur royale.
Au XVIIIe siècle, les Européens découvrent, au cours de leurs nombreuses expéditions, de nouveaux rites, particulièrement les tatouages polynésiens et les peintures de guerre des Indiens d'Amérique.
Aujourd'hui, notre société a évolué, se débarrassant de certaines croyances anciennes.
Le maquillage et le grimage occupent toujours une place, mais pour des raisons plus festives et artistiques.
De nos jours, des artistes se sont spécialisés dans la peinture sur visage et sur corps, devenant ainsi des maquilleurs artistiques.